Une cérémonie sobre mais chargée d’émotion s’est tenue à l’hôtel de ville, rassemblant élus, anciens combattants et citoyens, pour célébrer l’engagement indéfectible de cette grande dame de l’histoire.
Ce choix de date n’était pas un hasard. Jennifer Juvénal, présidente de la commission aixoise de l’ANACR (Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance), a rappelé l’importance de transmettre aux jeunes générations la mémoire de ces hommes et femmes qui ont incarné la flamme de la Résistance.
Abèle-France Ataroff, petite fille durant l’Occupation, fut messagère clandestine pour son père engagé dans la lutte contre l’occupant nazi. Son enfance fut brutalement interrompue par la guerre, marquée par la peur, le silence et les secrets, même au sein de sa propre famille.
Ce choix de date n’était pas un hasard. Jennifer Juvénal, présidente de la commission aixoise de l’ANACR (Association nationale des anciens combattants et amis de la Résistance), a rappelé l’importance de transmettre aux jeunes générations la mémoire de ces hommes et femmes qui ont incarné la flamme de la Résistance.
Abèle-France Ataroff, petite fille durant l’Occupation, fut messagère clandestine pour son père engagé dans la lutte contre l’occupant nazi. Son enfance fut brutalement interrompue par la guerre, marquée par la peur, le silence et les secrets, même au sein de sa propre famille.
Sophie Joissains, maire d’Aix, a salué « un courage et une dignité qui force le respect » et rappelé que la Légion d’honneur est la plus haute distinction de la République.
Michel Gay, ancien résistant lui-même décoré, a remis les insignes à Abèle-France dans une atmosphère mêlant solennité et intimité.
Malgré l’émotion palpable, Abèle-France Ataroff a évoqué avec une grande dignité la mémoire de sa mère Lucie Robin, tombée à ses côtés quelques heures avant la Libération de Marseille, ainsi que l’absence de son mari. « C’est dur d’être orpheline », a-t-elle confié, la voix tremblante, rappelant les blessures physiques et invisibles laissées par la guerre.
Pourtant, ce moment de reconnaissance fut aussi un triomphe. « Cette lutte pour la liberté n’a pas été vaine », a affirmé la résistante. Après la guerre, elle a poursuivi son combat par la transmission de la mémoire.
Orthopédiste de formation, artiste peintre à ses heures, elle est également l’auteure de Du bleu aux bleus, un livre racontant son enfance bouleversée par la guerre.
Depuis des années, Abèle-France témoigne avec passion dans les lycées et collèges, sensibilisant les jeunes générations à l’héritage des résistants, souvent méconnu. Son parcours est un exemple vivant de courage et de résilience, un rappel que la liberté est un combat qu’il faut sans cesse préserver.