Une “spirale de la dette” sans fin
Dans un communiqué, l’élu dénonce une politique fiscale qu’il juge “asphyxiante” pour les ménages et les entreprises, sans effet réel sur le redressement des comptes publics.
Selon Gérault Verny, la France reste “championne du monde des impôts”, avec un niveau de prélèvements obligatoires historiquement élevé.
Il pointe du doigt un déficit public qui devrait rester à 4,7 % du PIB, tandis que la dette nationale dépasserait les 3 400 milliards d’euros.
Selon Gérault Verny, la France reste “championne du monde des impôts”, avec un niveau de prélèvements obligatoires historiquement élevé.
Il pointe du doigt un déficit public qui devrait rester à 4,7 % du PIB, tandis que la dette nationale dépasserait les 3 400 milliards d’euros.
“Bientôt, la charge d’intérêts atteindra 100 milliards d’euros par an, une somme colossale que les Français devront payer aux créanciers étrangers sans que cela n’améliore leur quotidien”, alerte le député.
Pour y remédier, il plaide pour l’instauration d’une règle d’équilibre budgétaire, contraignant les gouvernements à “la responsabilité et à la fin de l’addiction à la dette”.
Des hausses d’impôts jugées “inacceptables”
Le projet de loi de finances pour 2026 prévoit, selon le parlementaire, 17 milliards d’euros de hausses d’impôts supplémentaires. Parmi elles :
- le gel du barème de l’impôt sur le revenu,
- la fiscalisation des indemnités maladie et des salaires étudiants,
- et une surtaxe sur les entreprises.
“À force de taxer tout, tout le temps, le gouvernement condamne des milliers d’entreprises à la faillite et sacrifie le pouvoir d’achat des ménages”, estime Gérault Verny, qui accuse l’exécutif de s’allier “avec la gauche pour défendre un texte toujours plus socialiste”.
Les propositions de l’Union des Droites pour la République
Au sein de la Commission des Finances et dans l’hémicycle, Gérault Verny entend défendre une série de mesures “de bon sens” pour relancer la croissance et protéger le pouvoir d’achat :
- suppression de la C3S et des taxes sur les salaires,
- suppression du malus écologique, des taxes sur les cartes grises et sur l’alimentation (farines, huiles, eaux, etc.),
- baisse des droits de succession.
“Quand on libère l’énergie créatrice, la croissance profite à tous, y compris aux plus modestes. À l’inverse, un État obèse, menteur et gaspilleur finit toujours par ruiner ceux qu’il prétend protéger”, conclut le député.