
Un coup de force symbolique, à la hauteur du mépris qu’ils estiment subir. La raison de cette mobilisation ? Une décision aussi brutale qu’absurde : depuis le 1er juillet, les professionnels n’ont plus le droit d’accéder aux déchèteries métropolitaines.
Une exclusion sèche, décidée en mai, qui les oblige désormais à se tourner vers des entreprises privées, souvent inadaptées et bien plus coûteuses. En somme, une double peine : financière et logistique.
Mais au-delà du préjudice pour les professionnels, c’est une aberration écologique. Car cette mesure va frontalement à l’encontre de tous les discours tenus depuis des années sur la lutte contre les dépôts sauvages.
Comment peut-on affirmer vouloir un territoire plus propre tout en fermant la porte aux acteurs qui ont justement besoin de ces lieux pour évacuer leurs déchets légalement ?
Ce type de décision, en privant les paysagistes, artisans et petits entrepreneurs d’un service public essentiel, risque fort de produire l’effet inverse de celui annoncé : pousser certains à l’illégalité, à défaut d’alternatives réalistes.
Les collines, les chemins ruraux, les zones isolées en paieront le prix. Et les contribuables aussi, quand il faudra nettoyer.
En voulant simplifier la gestion des déchèteries, la Métropole complexifie la vie de ses professionnels, et se tire une balle dans le pied environnemental.
Car en matière de déchets, l’exclusion ne règle rien : elle déplace le problème, souvent dans la nature.
Il est encore temps de revoir cette décision. À moins que la Métropole ne préfère vraiment voir les rues, les chantiers et les massifs se remplir… d’ordures.
Une exclusion sèche, décidée en mai, qui les oblige désormais à se tourner vers des entreprises privées, souvent inadaptées et bien plus coûteuses. En somme, une double peine : financière et logistique.
Mais au-delà du préjudice pour les professionnels, c’est une aberration écologique. Car cette mesure va frontalement à l’encontre de tous les discours tenus depuis des années sur la lutte contre les dépôts sauvages.
Comment peut-on affirmer vouloir un territoire plus propre tout en fermant la porte aux acteurs qui ont justement besoin de ces lieux pour évacuer leurs déchets légalement ?
Ce type de décision, en privant les paysagistes, artisans et petits entrepreneurs d’un service public essentiel, risque fort de produire l’effet inverse de celui annoncé : pousser certains à l’illégalité, à défaut d’alternatives réalistes.
Les collines, les chemins ruraux, les zones isolées en paieront le prix. Et les contribuables aussi, quand il faudra nettoyer.
En voulant simplifier la gestion des déchèteries, la Métropole complexifie la vie de ses professionnels, et se tire une balle dans le pied environnemental.
Car en matière de déchets, l’exclusion ne règle rien : elle déplace le problème, souvent dans la nature.
Il est encore temps de revoir cette décision. À moins que la Métropole ne préfère vraiment voir les rues, les chantiers et les massifs se remplir… d’ordures.