"Je ne suis pas dans l’opposition, mais dans la proposition"
L’initiative est née du collectif "Pour que vive Bouc-Bel-Air", déjà présent dans l’opposition municipale avec trois élus. Ce groupe avait recueilli 19 % des voix en 2020, loin derrière le maire sortant Richard Mallié (LR), fort de 63,23 %, et devant Philippe Canobio (LREM), à 17,7 %.
Depuis, Richard Mallié a quitté la vie publique après quatre décennies de mandat, laissant la place à son premier adjoint Mathieu Pietri en juin dernier.
Connu pour son ton mesuré et son goût du débat, Bruno Aubry ne s’inscrit pas dans une logique d’affrontement.
Depuis, Richard Mallié a quitté la vie publique après quatre décennies de mandat, laissant la place à son premier adjoint Mathieu Pietri en juin dernier.
Connu pour son ton mesuré et son goût du débat, Bruno Aubry ne s’inscrit pas dans une logique d’affrontement.
« Sur Richard Mallié, il n’y a pas tout à jeter », confie-t-il. « Je ne suis pas dans l’opposition mais dans la proposition. »
L’ancien journaliste, père de la députée européenne Manon Aubry (LFI), revendique une démarche écologique et transpartisane : « Nos étiquettes politiques sont au vestiaire. Notre union, c’est un projet pour gouverner, pas pour protester. »
Une ville "archipel" à réunifier
S’il dit aimer Bouc-Bel-Air, où il s’est d’abord installé comme dans une "cité-dortoir", Bruno Aubry estime que la commune arrive à un moment charnière.
Avec ses 15 300 habitants aujourd’hui et les 20 000 attendus à l’horizon 2035, la ville doit selon lui "retrouver une cohérence urbaine" : « L’urbanisation a été anarchique. La RD8n ressemble à une succession de façades décrépies et de panneaux publicitaires. Bouc n’est pas une ‘ville nature’, c’est une ‘ville voiture’. »
Le candidat veut créer une "étoile de transports en commun" reliant les quartiers et remettre de la cohérence dans l’aménagement du territoire, tout en doublant la part de logements sociaux, actuellement à 12,5 %.
Avec ses 15 300 habitants aujourd’hui et les 20 000 attendus à l’horizon 2035, la ville doit selon lui "retrouver une cohérence urbaine" : « L’urbanisation a été anarchique. La RD8n ressemble à une succession de façades décrépies et de panneaux publicitaires. Bouc n’est pas une ‘ville nature’, c’est une ‘ville voiture’. »
Le candidat veut créer une "étoile de transports en commun" reliant les quartiers et remettre de la cohérence dans l’aménagement du territoire, tout en doublant la part de logements sociaux, actuellement à 12,5 %.
Un projet social et écologique
Autour de son équipe, composée de citoyens de tous horizons, Bruno Aubry veut faire de Bouc-Bel-Air une commune pionnière en matière d’écologie et de démocratie locale :
- Création d’un budget participatif,
- Mise en place d’un conseil municipal de jeunes,
- "Niche municipale" pour que l’opposition puisse faire voter ses propositions,
- Valorisation du patrimoine (château du Xe siècle, vestiges celto-ligures, forêts).
Sur le plan environnemental, la liste "Vivre mieux" entend végétaliser les cours d’école, soutenir l’agriculture locale pour fournir les cantines et les EHPAD, et réfléchir à la gratuité des repas scolaires, dans un contexte où 11 % des habitants vivent sous le seuil de pauvreté.
"Tourner la page d’une équipe usée"
S’il ne cache pas son respect pour l’action passée de l’équipe municipale, Bruno Aubry estime qu’un cycle touche à sa fin : « Bouc a sans doute été gérée en bon père de famille, mais il y a un vrai potentiel à développer. Il faut tourner la page d’une équipe usée. »
À quelques mois du scrutin, la candidature d’Aubry vient rebattre les cartes d’un paysage politique local longtemps figé. Et donne le ton d’une campagne où l’écologie, la participation citoyenne et la cohérence territoriale seront au cœur du débat.
À quelques mois du scrutin, la candidature d’Aubry vient rebattre les cartes d’un paysage politique local longtemps figé. Et donne le ton d’une campagne où l’écologie, la participation citoyenne et la cohérence territoriale seront au cœur du débat.